Les statistiques l’indiquent : la Turquie est moins dangereuse que certain pays d’Europe et les grandes villes torques ne connaissent pas l’insécurité de Rome, Paris ou Londres. Comme partout, il faut rester vigilant mais en ce qui nous concerne, à aucun moment, nous ne sommes sentis en danger.

Ceci explique probablement cela, les forces de l’ordre sont omniprésentes. Police, gendarmerie, armée, pas une journée sans que l’on croise un camp de militaires, un contrôle routier et chaque village a son poste de « Jandarma ». Les journaux ont beau nous dire que le poids des militaires dans la vie politique turque a décru, on trouve que leur présence dans la vie quotidienne est prépondérante. Si on imagine un instant que tous ces militaires ont forcément des frères, des sœurs, des cousins, qu’ils influencent (secourent ?), ça fait du monde qui doit partager l’opinion déjà entendue « les militaires comme garant de la démocratie et de la laïcité ». Pour nous, français qui avons aboli le service militaire obligatoire, la situation a quelques chose de décalé, voire de dérangeant.