Dolmus

Le dolmus, c’est le minibus « Peugeot J9, 2500cc, 5 vites » qu’on croise partout. Véritables taxi collectifs, les dolmus sillonnent les villes et leurs environs.

Ils ne partent que lorsqu’ils sont pleins (dolmus = rempli) alors on entasse le maximum de passagers, paquets et paniers compris.

Les trajets sont fixes par contre les dolmus s’arrêtent à la demande. Pour un occidental, ça a quelque chose de sidérant : le minibus s’arrête, dépose une personne, repart, fait dix mètres et… s’arrête à nouveau pour prendre un nouveau passager. Ca ne viendrait pas à l’idée de celui qui monte (ni de celui qui descend d’ailleurs) de marcher les dix mètres en question pour qu’il n’y ait qu’un seul arrêt… Pourquoi donc puisque le principe du dolmus, c’est ça !

Ne vous demandez pas ce que font tous ces gens, postés au milieu de nulle part, le long de la route… Ils attendent leur dolmus. Pas d’abris bus (la faillite assurée de JC Decaux), il suffit de faire signe lorsque le minibus bondé approche. On grimpe à bord, tout le monde se pousse un peu, on s’assoit sur le strapontin s’il en reste un, ou sur la marche, ou alors on reste debout, jusqu’à la prochaine halte. Et c’est reparti !…