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Alep

Ce matin à notre réveil, surprise… Tout est blanc dehors ! Et un bon petit -2 degrés pour fêter çà… Finalement, on aura aussi testé le caravaneige !

Nous parcourons les souks d’Alep pour préparer Noël : un chauffage pour le petit bungalow des parents, de la déco… les souks sont vraiment superbes (ils sont réputés pour être parmi les plus beaux du Moyen Orient), couverts pour la plupart et chauffés par endroit par les multiples chauffages au gaz des commerçants. Tissus, tailleurs, mercerie, vêtements et plus loin, fruits secs, café, légumes secs… les micro boutiques se succèdent, regroupées par spécialité. Un dédale de ruelles pavées s’étale sous les toits voûtés. Au détour d’une rue, on grignote un sandwich, une petite pizza et on arrose le tout d’un jus de fruits frais. La balade prend toute sa saveur lorsque l’on cherche des choses précises : on explore, on demande son chemin, on compare, on négocie et on repart les bras chargés.

Georges et Renée sont arrivés. Nous fêtons Noël dans le bungalow tout illuminé (voir « Noël en Syrie » dans le Coin des Enfants) Et le lendemain, nous nous installons tous à l’hôtel dans le centre d’Alep. Il fait chaud, l’eau chaude coule des robinets, la douche brûlante à s’ébouillanter la peau emplit la salle de bain de vapeur. Comme c’est bon le confort !

Le jour de Noël, nous dégustons un bon repas dans un chouette restaurant à la décoration soignée. Un pianiste nous ravit avec des airs d’Aznavour, Piaf et Brel. Un Papa Noël passe parmi nous distribuer de petits présents, les enfants sont émerveillés, les grands, le ventre plein, s’alanguissent.

Les jours suivants nous explorons Alep, les souks encore où nous avons bien failli acheter du savon d’Alep à la tonne (de quoi astiquer toute la famille et les copains !) mais aussi la citadelle.
Cette immense forteresse domine la ville du haut de ses remparts.
L’accès est majestueux, gardé par un pont enjambant l’énorme fossé sur des arches solides. Trois lourdes portes renforcées d’énormes clous barrent successivement le chemin. Nous pénétrons enfin dans le cœur du château. Le travail de restauration est intense, une partie du palais a été redressée et l’on découvre un splendide hammam.
Deux mosquées s’élancent vers le ciel. L’intérieur est très simple mais, figées dans leur intérêt historique, ces mosquées, inutilisées, manquent un peu d’âme.
Au dessus de l’entrée de la citadelle, la salle du trône patiente, sure d’émerveiller le visiteur : le plafond est finement sculpté tandis que le sol de marbre étale ses dessins géométriques.
Du haut des remparts, le regard se perd sur Alep dont les petits immeubles mangent les douces collines qui entourent la citadelle.

Il fait très beau depuis 2 – 3 jours et nous en profitons pour amener Georges et Renée découvrir St Siméon (voir XXXX).

Décembre touche à sa fin et notre visa syrien également. Tandis que Georges et Renée repartent vers Vaulx-Milieu, nous reprenons la route de la Turquie.